Pourquoi étudier le GREC ancien au début du IIIe millénaire après J. C. ?
Une raison «alimentaire», pour commencer !
Environ 1% des élèves de Terminale présentent l’option Grec au Bac : autant dire que ces «rescapés» sont bien accueillis par les examinateurs, et il n’est pas rare de les voir «décrocher» un 18 ou un 19…
Présenter l’option latin ou grec au Bac est sans risque et peut rapporter gros, car seuls comptent les points au-dessus de 10… De surcroît, le coefficient a été porté à 3 en 2005!
Faites le calcul : 19/20 = 9 points x 3, soit 27 points qui tombent dans l’escarcelle sans coup férir, enfin presque, car pour être une OPTION, le Grec n’en est pas moins une MATIÈRE qu’il faut travailler au même titre que les autres !
Insistons sur l’importance, de nos jours, d’avoir dans ses bagages (et sur son CV) de nombreuses années de latin ou de grec dans sa scolarité.
Les langues anciennes sont devenues un outil de sélection très efficace (on cherche des gens qui sachent parler, écrire correctement, réfléchir).
L’alphabet différent présente un caractère ludique qui plaît aux élèves et qui est encore utilisé notamment en physique et en mathématiques.
10 000 mots du vocabulaire français sont des mots d’origine grecque ; des mots de tous les jours, mais aussi les mots les plus compliqués et les plus difficiles à orthographier de notre langue.
Le Grec est avant tout la langue des techniques, des sciences, et surtout de la médecine (en 1ère année de médecine, on dispense des cours de latin et de grec…). La médecine est la plus grosse consommatrice de mots grecs, pour désigner avant tout les différentes spécialités, mais aussi les noms de médicaments : une ordonnance médicale est rédigée en Grec !
Apprendre le grec apporte donc aussi une aide aux élèves qui se destinent à une carrière scientifique ou médicale.
Le grec aide également à mieux comprendre et à mieux retenir les langues étrangères par l’étude des racines des mots («πατήρ » en grec, «pater» en Latin, «father» en anglais, «vater» en allemand, «padre» en espagnol…)
Primordiale est l’étude de l’étymologie: le sentiment s’est trop vite répandu que pour réussir dans l’existence, mieux valait connaître ses «racines carrées» que ses «racines grecques»… Et pourtant, le grec est la langue de la médecine, des sciences et des techniques (astronaute, discothèque, hypoglycémie, pentathlon, politologue, synthèse, analyse, aérodrome, métro(politain), etc. reviennent souvent dans le langage quotidien.
En fait, quand ils auront tout oublié de leurs cours de grec, il restera au moins aux élèves la sensation d’une certaine transparence de tous ces mots de notre langue qui viennent du grec.
La Grèce antique est encore présente dans tous les aspects de notre mode de vie, de notre organisation sociale, de nos habitudes. (philosophie, théâtre, musique, architecture, athlétisme, olympisme, politique…).
L’étude du grec permet donc d’accéder aux fondements de notre civilisation, à la pensée des grands philosophes et ainsi de mieux comprendre le monde d’aujourd’hui : elle participe à l’éducation, à la citoyenneté.
L’étude du grec apporte une ouverture culturelle, facteur important de réussite dans la poursuite des études.
A qui s’adresse cette option ? Il n’est absolument pas nécessaire d’avoir étudié lelatin ni d’être un bon élève en français, par exemple. Tout élève qui se sent concerné par des raisons exposées ci-dessus peut donc s’inscrire pour cette option en 3ème.
L’équipe pédagogique est représentée par :
Mme Gloannec